Quiz spécial
Réglementation sur la rétention chimique en cuisine
Résultats
#1. En cuisine professionnelle, la réglementation **exige** que tous les produits de nettoyage et de désinfection soient stockés sur des bacs de rétention, même pour de petits bidons de 5 ou 10 litres.
Bien que la rétention soit fortement recommandée par l’HACCP pour éviter les pollutions, la réglementation ICPE (Arrêté 04/10/2010 ou 02/02/98) dispense de rétention les stockages de petits contenants (moins de litres unitaire) si le volume global est inférieur à , ce qui est souvent le cas en cuisine.
#2. Il est strictement interdit de stocker de l’eau de Javel (base) et un détartrant (acide) sur une même zone de rétention, même si les bidons sont sur une étagère séparée.
Le mélange d’un acide fort et d’une base (comme la Javel) lors d’une fuite peut provoquer des réactions dangereuses, notamment l’émission de gaz toxiques (chlore), d’où l’interdiction de les associer dans une même rétention selon l’ICPE.
#3. Le bac de rétention utilisé pour les produits de nettoyage doit obligatoirement être en acier galvanisé pour une résistance maximale aux chocs thermiques en cuisine.
Le matériau doit être chimiquement compatible avec les produits stockés (polyéthylène pour les acides/bases, acier pour les inflammables, etc.), mais l’acier galvanisé est inapproprié pour la plupart des acides et des bases de nettoyage courants.
#4. Dans le cas d’un regroupement de plusieurs bidons de produits de nettoyage (non inflammables), la capacité de la rétention doit être au minimum égale à 100% du volume du plus grand bidon stocké.
Selon l’Arrêté du octobre , la rétention doit être égale à la plus grande des deux valeurs suivantes : du plus grand récipient **OU** de la capacité totale (pour les non-inflammables), le étant le seuil minimal de cette comparaison.
#5. Les huiles de friture usagées stockées dans des fûts, avant d’être collectées, sont considérées comme des liquides polluants et doivent obligatoirement être stockées sur rétention.
Les huiles usagées sont des liquides susceptibles de créer une pollution des eaux ou des sols et entrent donc dans le champ d’application de l’obligation de rétention ICPE et des bonnes pratiques environnementales.